Glossaire linguistique
Vous trouverez
ci-après les termes linguistiques et, plus particulièrement, grammaticaux employés
au fil des notes de cette méthode. Nous nous sommes efforcés de vous les
expliquer de façon simple et compréhensible, tout en restant rigoureux au plan scientifique (les numéros correspondent aux leçons
et notes où les termes apparaissent pour la première fois).
abstrait (55-4) : nom féminin terminé par -hàit, -kàit ou -ung (comme les noms féminins français en -té et -tion).
accentuation (1-1) : l'intensité avec laquelle se prononcent
les ou parties de mots peut être forte (tonique) ou faible (atone) ; en
alsacien, la voyelle de la première syllabe est souvent tonique.
accusatif (28-2) : forme (cas) à laquelle se met le
complément d'objet direct ; il est identique au nominatif, sauf pour les
pronoms personnels.
adjectif (17-2) : mot qui apporte une précision sur ce
qui est désigné par un nom ; il est surtout attribut (relié au nom par un
verbe) ou épithète (placé immédiatement avant le nom).
adverbe (4-2) : mot invariable apportant une précision
sur un verbe, un adjectif ou un autre adverbe ; cette précision peut être de
temps, de lieu, d'intensité ou autre.
adverbe démonstratif (17-6) : adverbe de lieu, de
temps et autre formé de deux éléments soudés, un pronom démonstratif et une
préposition (comme "là contre").
alémanique (5-5) : dialecte parlé dans presque toute l'
Alsace, mais aussi en Bade, Souabe, Suisse, etc. Limité au nord par la forêt de
Haguenau et le col de Saverne, le bas-alémanique s'étend jusqu'à Altkirch ;
plus au sud, on parle haut-alémanique, comme en Suisse allemande, au
Liechtenstein et en Autriche occidentale.
antécédent (26-6) : nom ou pronom de la proposition
principale, une subordonne relative sert à préciser le sens.
antiphrase (73-11) : le fait de dire intentionnellement le
contraire de ce que l'on veut exprimer en réalité ("C'est du propre
!", voir ironie).
apparent (15-3) : se dit d'un pronom neutre sujet es (ou
's) qui ne sert qu'à occuper la première et disparaît lorsque l'on change
l'ordre des mots.
appréciatif (11-3) : adverbe exprimant un jugement de valeur
(bien ou pas bien) sur ce que dit la phrase.
article (1-3) : petit mot placé devant un nom et qui
indique notamment si ce que désigne ce dernier est identifié (article défini)
ou non (article indéfini).
article partitif (31-1) : devant les noms de
matières au singulier, absence d' article signifiant "une certaine
quantité de" (comme "du pain et de l'eau").
article zéro (31-1) : absence d'article servant d'article
partitif au singulier et d'article indéfini au pluriel.
assimilation : le fait de déformer la prononciation et l'accentuation
d'un mot emprunté (le plus souvent au français) pour le prononcer avec les sons
de l' alsacien.
atone (1-5) : non accentué (voir accentuation).
attribut (8-4) : adjectif relié au nom sujet par un verbe
(être, devenir, rester, sembler
augment (49-1 ) : préfixe g- que prennent beaucoup de
verbes au participe passé.
auxiliaire (42-1) : verbe (sé,
ha, wàre ou tüe) servant à
former les temps composés (passé, futur, conditionnel et passif) de l'ensemble
des verbes.
base (mot de) (66-3) : dans un mot composé,
la partie de droite, qui en indique le sens fondamental, celle de gauche
apportant une simple précision.
cardinal (nombre) (14-1) : nombre servant à
compter et à indiquer une quantité.
cas (49-3) : forme que prend l'article (parfois
l'épithète, rarement le nom), mais aussi le pronom pour signaler la fonction
grammaticale du groupe nominal dans la phrase (nominatif, accusatif, datif,
génitif).
collectif (nom) (22-3) : nom désignant un ensemble d'êtres ou de
choses et qui est toujours au pluriel (d'Lit, les gens) ou toujours au
singulier (Obst, des fruits, Gmies,
des légumes).
comparatif (6-3) : "degré" des adjectifs et
adverbes, forme (souvent prise grâce au suffixe -er, parfois avec métaphonie)
qu'ils prennent pour exprimer une supériorité ("plus ... ").
complément d'agent (70-3) : complément facultatif qui, dans une
phrase au passif, indique "qui fait l'action" (introduit par la
préposition vu, par).
complément d'objet direct (30-9) : complément d'un verbe
transitif relié à lui sans l'aide d'aucune préposition et mis à l'accusatif.
complément du nom (42-6) : nom (ou verbe ...) servant à préciser
un autre nom et introduit soit par vu (de), soit par le génitif bavarois,
rarement par un génitif pur.
conditionnel (53-8) : mode verbal servant à signaler que ce qui
est exprimé dans la phrase est loin d'être sûr, mais purement hypothétique.
conjonction (15-8) : petit mot servant de lien entre deux
propositions ou même deux mots coordonnés, c' est-à-dire placés au même niveau
; on dit aussi "conjonction de coordination" (un, et — awer, mais — dènn, car — oder, ou …).
conjonction de subordination (32-6): voir subjonction.
consonne (7-1) : son qui ne se prononce pas seul, mais à
l'aide d'une voyelle (b, d, f. r, s…).
datif (22, 8) : cas auquel se mettent les pronoms et
les groupes nominaux après certaines prépositions (mét,
avec, wàge, à cause de...) ; les pronoms personnels
atones se passent volontiers de la préposition én, au
sens de "à".
défini (1 -3) : identifiable (par I ' interlocuteur),
signalé comme tel par l'article défini, mais aussi par les adjectifs
démonstratifs et possessifs ainsi que par les pronoms personnels.
définitude (7-3) : distinction exprimée grammaticalement
(article, pronom, autre déterminant) entre ce qui est identifiable (défini) ou
non (indéfini) par l' interlocuteur, le lecteur ou l'auditeur.
démonstratif (4- 1) : adjectif, pronom ou adverbe qui
"montre du doigt" ce qui est proche (dà...
do, ce... ci) ou lointain (sàller... dèrte, ce... là).
dérivé (3-2) : mot formé en ajoutant un suffixe à un
autre mot (diminutif, comparatif, etc.).
diacritique (signe) (7-1) : accent ou autre marque permet- tant
de distinguer entre eux des caractères à base identique représentant des sons
différents (a / à).
diminutif (2-2) : mot dérivé (généralement grâce à -le ou
-ele) pour marquer que la chose ou l'être désigné est
(Màidele, fillette).
discours direct (77-4) : paroles d'autrui rapportées telles
quelles, sans modification.
discours indirect (77-4) : paroles d' autrui
rapportes en s'en "distanciant" à l'aide de la subjonction
as (que) et/ou le mode subjonctif.
élément (14-3) : partie d'une phrase pouvant, par
exemple, en occuper la première place (groupe nominal, pronom, adverbe,
adjectif attribut, plus rarement verbe à l'infinitif ou au participe passé).
ellipse (62-9) : omission d'un mot ou groupe pour ne pas
le répéter inutilement.
emprunt (1-1) : mot repris d'une autre langue
(l'alsacien recèle de nombreux emprunts au français parfois difficiles à
reconnaître comme tels en raison leur prononciation et de leur accentuation).
enclitique (4-1) se dit surtout d'un pronom personnel atone
étroitement attaché au verbe ou la préposition tonique qui le précède.
épicène (12-1) : se dit d'un nom générique d'animal qui
ne tient pas compte de son sexe.
épithète (22-5) : adjectif généralement placé entre
l'article et le nom qu'il précise.
euphémisme (41-7) : façon atténuée de dire une
"crue" ou désagréable (litote).
euphonique (9-4) : du grec "sonner bien", se dit
du -n- très souvent prononcé entre deux voyelles appartenant à deux mots
successifs pour éviter I' hiatus.
féminin (5-1) : l' un des trois genres grammaticaux des
noms alsaciens.
fonction (49-3) : rôle que joue un groupe nominal, un
pronom ou un adjectif dans la proposition (sujet, complément d'objet, attribut
etc.) et qui en détermine le cas.
génitif (31-4) : cas surtout défié au complément du nom,
mais dont seules quelques rares traces survivent dans des expressions toutes
faites de l'alsacien.
génitif bavarois (77-3) : forme particulière du
complément du nom désignant un être vivant (préposition én
+ possessif : én der Mame éhre
Schüeh, les chaussures de maman, mot à mot : "à
la maman ses chaussures").
genre (5-1) : distinction grammaticale affectant
uniquement le singulier des noms et pronoms personnels de la troisième personne
(masculin, féminin et neutre).
géolinguistique (8-5) : étude de la diversité d'un dialecte et
de ses variations d'un endroit à un autre.
germanique (6-2) : se dit d'un ensemble de langues dont
l'une des caractéristiques est l'accentuation de la première syllabe des mots
et incluant les langues scandinaves et anglosaxonnes, le néerlandais, le
flamand, l'allemand en général et l'alémanique en particulier, mais aussi le
yiddish ou judéo-allemand.
graphie (41-3) : représentation écrite des mots ; pour
les langues nationales, la graphie unifiée et imposée à tous se dit
"orthographe" (du grec "écriture juste").
groupe nominal (49-2) : élément de la phrase dont la base est
un nom, qui peut lui-même être précédé d'un article (ou ce qui en tient lieu)
et d'un adjectif épithète, mais aussi suivi d'un complément du nom et même
d'une proposition relative qui en précisent le sens ; un pronom (personnel,
démonstratif, possessif, interrogatif ou indéfini) tient lieu de groupe nominal
et, par conséquent, lui est assimilable.
hypocoristique (69-5) : se dit d'un mot exprimant la tendresse
; c'est souvent un diminutif en -ele.
impératif (15-4)- : mode verbal exprimant une injonction
(ordre ou demande) et n'existant qu'à la deuxième personne ; au singulier, sa
forme est le plus souvent réduite au du verbe ; son sujet n'est exprimé que
s'il est tonique.
impersonnel (15-3) : se dit de es ou 's, sujet d'un verbe
toujours impersonnel (règne, pleuvoir, etc.) ou d'un passif impersonnel ou
encore sujet apparent.
indéfini (23-5) : non (encore) identifiable par
l'interlocuteur et signalé comme tel par l'article indéfini ou l' absence d'
article (article zéro) ou encore un pronom indéfini (me, on — èbber, quelqu'un —èbbis, quelque
chose...).
indépendante (46-8) : proposition de même nature qu'une
principale (verbe à mode personnel en seconde position), mais dont ne dépend
aucune subordonnée.
indicatif (11-2) : mode verbal qu'on utilise pour donner à
ce que l'on dit — affirmation ou négation — le ton de la certitude.
infinitif (23-5) : c'est le nom du verbe ; il entre dans la
formation du futur et du conditionnel et s'emploie après beaucoup d'autres
verbes (précédé de z'), dont les six verbes de modalité (sans z') ; il peut
également être employé comme nom (substantivation).
interjection (21-1) : petit mot à sens modal, appréciatif ou
émotionnel placé avant ou à l'intérieur d'une phrase ; très fréquente en
alsacien.
interrogation indirecte (38-2) : subordonnée
commençant par un mot interrogatif généralement suivi as (que), sauf pour
celles introduite par èb (si).
ironie (73-11) : le fait de dire intentionnellement le
contraire de ce que l'on veut exprimer en réalité ("Te voilà beau"
voir antiphrase).
masculin (5-1) : l'un des rois genres grammaticaux des
noms alsaciens.
métaphonie (7-1) : altération de la voyelle tonique d'un
mot lors de la formation d'un pluriel, d' un comparatif, d' un superlatif, d'un
diminutif ou d'une autre dérivation.
mixte (35-1) : se dit des prépositions qui demandent
tantôt l'accusatif (direction), tantôt le datif (lieu fixe).
modal (sens) (23-4) : qui se rapporte à la
"valeur de vérité" d'une phrase, à la fiabilité de ce qu'elle
affirme, par extension parfois aussi à son caractère insistant.
neutre (5-1) : l'un des trois genres grammaticaux des
noms alsaciens.
nom commun (1 -4) : mot désignant un être, un objet ou une
notion abstraite ; il forme la base du groupe nominal, a un genre grammatical
donné, est employé au singulier ou au pluriel et au cas correspondant à sa
fonction dans la phrase ou exigé par une préposition qui le précède.
nom propre (1 -4) : nom désignant une personne précise, un
lieu géographique, une œuvre artistique ou technique célèbre ; en alsacien, les
noms propres de personnes prennent l'article défini, sauf exception, notamment
lorsque l'on interpelle quelqu'un.
nom composé (3-3) : nom constitué de deux ou de plusieurs mots
soudés.
occlusive (7-1) : consonne commençant par une brève
obstruction du canal par lequel l'air s'échappe de la bouche ; I' alsacien en
possède essentiellement trois, b, d et g nettement plus dures qu'en français,
car sourdes (non accompagnées de vibrations des cordes vocales) ; les emplois
de p- et de k- en début de mot sont plutôt rares.
ordinal (nombre) (14-1) : nombre servant à
situer un "individu" dans une série (le / la nième).
participe passé (18-5) : forme verbale qui entre dans le passé
composé et le passif et souvent signalée par l' augment g- (sauf pour les
verbes commençant par une occlusive ou une syllabe atone et les emprunts au
français commençant par une voyelle) ; le participe passé peut aussi être
employé comme adjectif.
partitif (3-1) : signification de l'article zéro devant
un nom de matière au singulier.
passé composé (39-7) : temps du passé, formé du présent d' un
verbe auxiliaire (sé ou ha) et du participe passé
placé à la fin de la proposition.
passif (69-1) : forme (ou voix) verbale où le sujet est
celui, celle ou ce qui "subit" l'action ; il est formé de
l'auxiliaire wàre et du participe passé.
passif impersonnel (72-1) : forme passive dont le
sujet est le pronom neutre es (ou 's) vide de tout sens (sujet apparent) et qui
signifie simplement que quelque chose "se passe" ; même des verbes
intransitifs peuvent se mettre au passif impersonnel ('s wérd
tanzt, on danse, mot à mot "ça devient
dansé").
personne (8-3) : pour les verbes et les pronoms
personnels, distinction entre le locuteur (1re personne), l'interlocuteur (2e
personne) et quelqu'un ou quelque chose qui ne participe pas à la conversation
(3c personne) pour le singulier ; au pluriel, groupes auxquels appartiennent
respectivement le locuteur (3e personne), l'interlocuteur mais pas le locuteur
(2e personne), aucun des deux (3e personne).
phonétique (6-1) : étude de la prononciation d'une langue.
pluriel (3-1) : forme grammaticale signalant qu'un nom
ou pronom désigne plus d'un seul être ou objet.
préfixe (15-6) : particule qui s'attache au début d'un
mot et en précise ou en modifie le sens.
préposition (3-1) : petit mot placé avant un nom, son
article ou son épithète, devant un pronom ou un verbe.
principale (36-8) : proposition elle-même indépendante,
mais dont dépend une subordonne.
pronom (4- 1) : mot dont le rôle est de remplacer un
groupe nominal ; il peut être personnel, démonstratif, possessif, interrogatif,
indéfini, etc.
pronom interrogatif (65-3) : au début d'une
question (directe ou indirecte), pronom commençant par w- et servant à demander
l'identification d'un être ou objet (wer, qui — was, que — wèller, quel...).
pronom personnel (4-3) : pronom qui varie en
fonction de la "personne" au sens grammatical du terme, mais aussi du
genre grammatical (uniquement au singulier) et du cas.
pronom réfléchi (63-3) : pronom personnel
complément désignant le même être que le sujet de la ; il n'est spécifique
(différent du pronom personnel) qu'à la 3e personne — pour éviter toute
ambiguïté —, mais reste invariable (sa — tonique — ou si — atone -, se).
pronom relatif (12-5) : dans une proposition relative, nom qui
représente l'antécédent (situé, lui, dans la principale) et en reprend
normalement le genre et le nombre ; mais en alsacien, c'est le plus souvent wu
(an sens "qui" ou "que"), adverbe invariable, qui en tient
lieu, mais aussi was (qui, que), pronom neutre
souvent employé sans son antécédent attitré das (ce).
proposition (14-7) : au sens strictement grammatical, suite
organisée et significative de mots comportant un verbe à mode personnel ; la
place du verbe y est différente selon qu'il s'agit d'une proposition principale
ou indépendante (en 1re ou 2e position), d'une part, ou d'une proposition
subordonnée (à la fin), d'autre part.
racine (48-5) : forme ancienne dont est issu un mot et
qui contient déjà au moins une partie de sa signification.
radical (15-4) : partie du mot qui reste quand on lui
enlève tout préfixe et suffixe, grammatical ou non, et qui porte l'essentiel de
sa signification.
singulier (5-1) : forme grammaticale signalant qu'un nom
ou pronom désigne un seul être ou objet.
sourd (7-1) : se dit d'un son consonantique prononcé
sans vibration des cordes vocales ; en revanche, toutes les voyelles sont
sonores (accompagnées de vibrations).
subjonctif (73-4) : mode verbal exclusivement réservé au
discours indirect en alsacien.
subjonction (32-6) :.mot
invariable servant à introduire une proposition subordonnée (as, que).
subordonnée (14-3) : proposition dépendant d'une principale
: elle est introduite par un mot subordonnant — subjonction
as, pronom ou adverbe relatif… — et son verbe à mode personnel est le plus
souvent placé à la fin.
substantivation (18-4) : le fait de prendre un adjectif ou un
infinitif verbal et de s'en servir comme d'un nom (aussi appelé
"substantif') ; les mots substantivés prennent une majuscule et assez
souvent un article.
suffixe (3-2) : particule qui s'attache à la fin d'un
mot pour en préciser ou en modifier le sens.
sujet (4-3) : celui qui "fait" l'action (au
sens le plus large) par le verbe ou la subit, lorsque le verbe est au passif ;
le plus souvent, c'est un groupe nominal ou un nom au nominatif, parfois une
proposition subordonnée introduite par ou was.
sujet apparent (66-1) : voir
"apparent".
superlatif (18-3) : "degré" des adjectifs et
adverbes, forme (avec le suffixe -st, parfois avec métaphonie) qu'ils prennent
pour exprimer l'extrême supériorité ("le I la plus ... ").
synonyme (41-2) : mot ayant une signification (presque)
identique à celle d'un autre.
tonique (36-3) : se dit de la voyelle la plus fortement
prononcée ; en alsacien, c'est souvent la première voyelle du radical.
transitif (46-6) : se dit d'un verbe qui demande un
complément d'objet à l'accusatif ; les verbes transitifs peuvent se mettre au
passif, auquel cas le complément d'objet de la forme active devient sujet.
verbe (4-3) : mot qui exprime une action, un mouvement
etc. et qui se conjugue selon la voix, le mode, le temps, la personne et le
nombre ; il a sa place précise selon le type de proposition, où il est soit à
mode personnel, soit à l'infinitif ou au participe passé.
verbe de modalité (37-5) : on appelle ainsi six
verbes aux formes et au comportement particuliers et dont la signification peut
effectivement être modale ; ils introduisent notamment des verbes à l'infinitif
non précédés de z'.
verbe faible (49-1) : verbe régulier ne changeant pas de
voyelle au cours de sa conjugaison et dont le participe passé se termine par
-t.
verbe fort (49-1) ; verbe irrégulier souvent soumis à un
changement de la voyelle du radical entre le présent et le participe passé, qui
se termine en -e.
vocatif (8-4) : forme que prend le nom propre ou le
titre d'un être vivant lorsqu'on interpelle celui-ci : c'est un des deux cas où
l'on n'utilise pas l'article défini.
voyelle (1-2) : son qui peut aisément se prononcer seul,
contrairement aux consonnes ; en alsacien, il existe des voyelles brèves, des
voyelles longues et des diphtongues (deux voyelles qui se suivent immédiatement
et dont la première est toujours tonique, la seconde jamais).